L'attaque permanente de Kimi lorsqu'il est dans un cokpit peut, malgré son talent, lui jouer des tours, souvent de manière indirecte. Ce fut le cas au Nurburgring en 2005 où, alors qu'il menait relativement confortablement, il bloqua fortement sa roue avant droite en voulant se débarraser trop rapidement de Jacque Villeneuve, à qui il prenait un tour. Ce blocage dégrada le pneu et provoqua des vibrations dans sa monoplace, de plus en plus contraignante au fil des tours. Depuis 17 tours, Raikkonen contient tant bien que mal sa monoplace sur le circuit, le pneu et la suspension avant droite de Kimi se déforment peu à peu et "n'épousent" plus la piste de maniere homogéne. A une dizaine de tour de l'arrivée, de l'aveu même de Kimi, la visibilité était quasiment nulle. A cette difficulté, les ingénieurs de Mclaren déclarérent aprés la course que le volant de Raikkonen subissait une pression de 4 kgs qui le faisait pencher à droite. Autant dire que Raikkonen s'est battu contre sa machine pour sauver sa victoire. Prevenu du soucie de Raikkonen par radio, Alonso accélérait la cadence, Kimi tenait bon. Au courage, Raikkonen se refuse au conseil de son team qui lui suggérent de passer au stand, pour sauver un podium à défaut d'une victoire. Il continue alors de grimper sur les vibreurs alors qu'il est le premier spectateur de son pneu qui se défonce à vue d'oeil.. Le pari semble pourtant gagné, au dernier passage, l'écart entre Kimi et Alonso est d'un peu plus d'une seconde. Mais Kimi ne pu même pas négocier le 1er virage de cet ultime tour, sa suspension éclata effectivement en morceau en pleine ligne droite à près de 280 km/h ! Un médecin de course affirma un peu plus tard que les vibrations que le corps de Kimi a subi durant prés de 15 minutes étaient telles qu'il pourrait ultérieurement en subir les conséquences organiques (en particulier au niveau de la vision et du systême auditif).
La volonté exacerbé de Raikkonen de sans cesse vouloir être le plus rapide, quel que soit les conditions, est l'une de ses plus belles qualités mais aussi l'un de ses plus malheureux défauts . C'est comme ça qu'on l'aime, qu'il ne change pour rien au monde...